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~~Après une première exposition à la Maison du chapitre, au printemps 2013, le peintre Jean-François Grébert présente, avec la collaboration de la Ville, une nouvelle série de créations. Le thème : Rêves d'ailleurs.
Du 23 mai au 1er juin, le public pourra y découvrir des oeuvres oniriques, mais aussi des paysages pornicais. Diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et des écoles Corvisart et Maximilien-Vox (arts graphiques), Jean-François Grébert s'est fait connaître du public depuis une vingtaine d'années, en différents lieux d'exposition, en Ile-de-France, au pays des Impressionnistes (Val-d'Oise), où il a vécu plusieurs années, mais aussi dans le nord Cotentin, la Sarthe, et en Loire-Atlantique, où il a des attaches familiales.
« Décrire le monde tel que je le vois »
Dans ces régions, il a peint des paysages d'après nature, sa source d'inspiration privilégiée. Il poursuit toutefois sa recherche artistique, à travers des créations oniriques fines et lumineuses. Jean-François Grébert explique : « La peinture est un langage dont je me sers pour décrire le monde tel que je le vois, au plus profond de mon âme, par des jeux de perspectives, d'ombres, de lumières, de formes et de couleurs. » Fabriques désaffectées, gares abandonnées, cimes de montagnes, îles désertes, tunnels, grottes... Autant de décors où l'homme se trouve confronté au vide et à la solitude, livré à ses pensées, d'où surgira toujours l'espoir.
« Pour nous parler de spiritualité, la plupart des peintres fuient la ressemblance avec le réel pour un art analogique ou métaphorique, synthétique ou abstrait. Jean-François Grébert n'a pas besoin de cet artifice. C'est dans une contemplation intime, précise et rigoureuse de la réalité qu'il extrait l'inexprimable vérité, commente Frédéric Destremau, chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, Dr de l'université Paris-Sorbonne. Sa technique bien dominée n'est pas un simple réalisme, voire hyperréalisme, c'est une vision personnelle, nette, qui permet de rendre visible l'invisible charpente du monde, le rayonnement cosmique des choses. »
Du samedi 23 mai au lundi 1er juin, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h, Maison du chapitre, place de la Libération, bourg de Sainte-Marie-sur-Mer, à Pornic. Entrée libre.